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REGULATION

 

La régulation médicale a pour but d’évaluer l’état de santé du patient, de déterminer et de déclencher le ou les moyens le(s) plus adapté(s) à son état. Le centre de réception et de régulation des appels est le « 15 ». Elle repose sur l’évaluation à distance, par l’intermédiaire du téléphone, du degré de gravité d’une situation, sans possibilité pour le médecin régulateur d’effectuer un examen clinique.
Pour décider de la suite à donner, les seuls éléments dont il dispose sont ceux que lui communique l’appelant (la victime elle-même ou quelqu’un d’autre) et les réponses que ce dernier apporte aux questions qui lui sont posées. Le médecin régulateur doit insister le plus souvent pour parler directement au malade afin d’entendre sa voix et sa respiration qui lui fournissent de précieux indices sur son état.

Le régulateur sollicité dispose alors trois options pour répondre à la demande téléphonique :
1)      Le régulateur peut déterminer que l’appel reçu entre dans le cadre de l’aide médicale urgente. Il convient donc de décider une hospitalisation dans un service d’urgence, par transport personnel si la situation le permet, par ambulance ou en commandant l’intervention d’un véhicule du service mobile d’urgence et de réanimation qui procédera au transport.
2)      Le régulateur peut en revanche considérer que l’état de santé du patient ne présente pas un caractère justifiant l’intervention des services d’urgence, mais qu’il ne lui permet pas d’attendre l’ouverture des cabinets libéraux le lendemain. On est alors dans le cadre de la « pure » permanence des soins et il convient d’adresser le patient au CAPS le plus proche selon la sectorisation adoptée.
3)      Enfin, le régulateur peut considérer que rien dans l’état de santé du patient ne justifie qu’il consulte un médecin hors des heures ouvrables. La demande est alors entièrement traitée de façon téléphonique, sans intervention physique d’un médecin. Le régulateur se borne à prodiguer des conseils pour faire cesser la gêne, éventuellement accompagnés d’une orientation vers un médicament disponible en pharmacie.

Si la régulation en Vendée fonctionne bien avec actuellement 55 régulateurs,
S’il y a 55 médecins régulateurs en Maine et Loire contre 35 il y a deux ans,
Si les 33 régulateurs de Mayenne s’estiment satisfaits du bon fonctionnement de la régulation libérale,
Si avec 33 régulateurs, Loire-Atlantique signale des problèmes pour recruter des médecins en raison de la pénible activité eu égard au nombre importants d’appels à traiter,

La Sarthe se singularise par un manque important de régulateurs.
Seulement 11 médecins assurent 39 des 58 plages horaires actuellement définies
2 sont salariés d’un établissement de soins de suite et de réadaptation
1 régulateur est médecin retraité
3 médecins assurent à eux seuls les 3/5 de la régulation libérale.

2028 heures actuellement contre 5198 heures nécessaires pour un bon fonctionnement de la régulation, les améliorations dans la Sarthe nécessitent des efforts considérables, la prise en charge d’une formation adaptée, un recrutement difficile chez des médecins « FA-TI-GUES ». A l’Agence régionale de santé de le reconnaître.

Le numéro d’appel de la PDS libérale restera le 15

L’ADOPS-72 constate et déplore des contraintes sans cesse imposées par l’ARS dans un but purement financier, du manque de souplesse de l’administration pour permettre de mieux rémunérer la régulation libérale alors que la Sarthe est un département déjà en souffrance, qui plus est avec des perspectives démographiques déplorables à court terme. Cependant, il existe au sein de l’Adops-72, une véritable volonté de faire progresser la régulation téléphonique. A l’Agence régionale de santé de lui en donner les moyens.

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